
Manger des produits frais, bios ou d’agriculture raisonnée, de proximité pour éviter les transports et le stockage intermédiaire trop long : en Aquitaine, la première région agricole de France, ce devrait être facile, chez nous ou dans les restaurants scolaires !
Sur les terres de notre commune, dont un pourcentage non négligeable est en friche, nous souhaitons encourager l’installation d’agriculteurs de produits alimentaires de qualité pour notre consommation.
Nous connaissons les paradoxes de l’économie actuelle : il est plus facile et moins cher de consommer des aliments produits dans le cadre d’une agro-industrie très gourmande en produits chimiques, proposés par la grande distribution à grands frais de publicités. Budget mensuel limité, modes de consommation influencés par la publicité omniprésente, des défis sont à relever. Nous souhaitons, à notre modeste échelle, contribuer à une offre de produits alimentaires de qualité et de proximité, à prix accessible.
Nos actions en cours :
1/ soucieux de voir émerger une offre de produits alimentaires de qualité cultivés ou élevés à proximité (légumes, fruits, volailles…), nous étudions les conditions d’installation de micro-fermes alimentaires proches. Nous avons demandé que l’équivalent de la surface qui sera consacrée au futur lycée de Créon soit compensé par l’installation de micro-fermes vivrières sur le territoire concerné par le lycée. Les 2000 personnes de ce lycée (élèves, enseignants, personnel) devront être nourries.
2/ nous avons réagi auprès de la municipalité de Sadirac et de la Communauté de Communes du Créonnais dès que nous avons vu les travaux de destruction d’une surface importante de terres en ZAP (Zone agricole protégée) à Casse Crabey, sur la route D671 entre la Croix Blanche et Créon. Et nous suivons ce dossier qui semble être un héritage très désagréable de la gestion antérieure : 7ha de terres agricoles qui vont servir à l’installation de pistes goudronnées pour une moto-école.
Plus nous avançons dans la compréhension des mécanismes à l’œuvre, plus nous considérons que cet exemple est emblématique : intérêts privés (tout à fait honorables), absence de projet d’intérêt général pour la ZAP à Sadirac (ce qui entraine le rognage éventuel pour des constructions au coup par coup), flottement juridique du PLU et du PLUI (encore est-ce à approfondir).
3/Alimentation pour notre population, nos restaurants scolaires, les 2000 personnes du futur lycée de Créon : il y a matière à volontarisme !
4/L’installation de micro-fermes vivrières est une piste économique et sociale porteuse : mise en valeur de terres de Sadirac, emplois, productions utiles avec de la valeur ajoutée…
Le Projet Alimentaire Territorial (PAT) mérite d’être rapidement nourri par des projets concrets, notamment à Sadirac.
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